Tout a commencé il y a quelques années quand, au détour d’une discussion, un ami m’a tendu Risibles Amours en me disant : »tiens, lis-ça, ça va te plaire ». J’ai pris le livre en me disant qu’il s’agissait encore d’un recueil de nouvelles sans âme et sans odeur. Avec le recul, les nouvelles constituent autant de trous de serrures qui permettent d’entr’apercevoir l’univers complexe de l’œuvre kunderienne.
A cette époque, je cherchais un sujet pour un mémoire auquel je devais consacrer trois mois au cours de mes études. Fasciné par mes premières lectures et lassé de tourner autour de sujets épuisés par les chercheurs et les critiques, j’ai décidé de me lancer dans la découverte de Kundera, son univers, ses mystères et ses œuvres.