«Jacques le fataliste est l’un des romans que j’aime le plus ; tout y est humour, tout y est jeu; tout y est liberté et plaisir de la forme ; c’est pourquoi, ai-je dit dans L’art du roman, «en France ce livre est scandaleusement sous-estimé : il concentre tout ce que la France a perdu et refuse de retrouver». Seul un goujat touche à la forme d’une œuvre qui ne lui appartient pas. Méprisés soient les adaptateurs ! Cette pièce n’est pas une adaptation ; c’est ma forme à moi ; ma rêverie ; ma variation sur un roman que j’ai voulu fêter.Dans cette édition, la pièce est accompagnée de mon introduction, d’un texte de François Ricard sur l’art de la variation, d’une note sur l’histoire de la pièce et de ma réflexion touchant à Stravinski et à ses «transcriptions-hommages» d’œuvres du passé. »
Jacques et son maître
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