La Vie est ailleurs

VIEL’auteur avait tout d’abord pensé intituler ce roman L’âge lyrique. L’âge lyrique, selon Kundera, c’est la jeunesse, et ce roman est avant tout une épopée de l’adolescence ; épopée ironique qui corrode tendrement les valeurs tabous : l’Enfance, la Maternité, la Révolution et même – la Poésie. En effet, Jaromil est poète. C’est sa mère qui l’a fait poète et qui l’accompagne (immatériellement) jusqu’à ses lits d’amours et (matériellement) jusqu’à son lit de mort. Personnage ridicule et touchant, horrible et d’une innocence totale (« l’innocence avec son sourire sanglant » !), Jaromil est en même temps un vrai poète. Il n’est pas salaud, il est Rimbaud. Rimbaud pris au piège de la révolution communiste, pris au piège d’une farce noire.

2 réflexions sur « La Vie est ailleurs »

  1. Ardian Auteur de l’article

    Moi, ça m’a juste donné envie d’aller voir ailleurs si j’y étais. Horreur de jeunesse cherche vision d’atan à lire.

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  2. Awah Auteur de l’article

    Non ce livre de Kundera, 1er que je lis de cet auteur ne m’a pas laissé indifférent. Il m’a transporté dans le monde de Jaromil, m’a fait détesté ce poète névrosé, surprotégé par sa mère, qui ne connaissait pas la demi-mesure. Plein d’images magnifiques et de passages que j’aurais du noter il m’a charmé et m’a fait découvrir un écrivain … O combien envoutant.

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