Bonjour et bravo pour votre site fort intéressant que je découvre aujourd’hui ! Dans le cadre de mes études, je réalise une analyse assez dense de l’oeuvre de Kundera – dont les prémisses sont visible ici : http://www.youscribe.com/louis_rouget/ – et je tiens à vous féliciter pour votre travail mener !
J’admire Milan Kundera et respecte les rares personnes qui se penchent sur son immense oeuvre, alors même qu’il est encore en vie ! Mais Kundera est un monde vaste, il faut nous lever tôt et travailler assidûment pour que son oeuvre soit enfin mise en avant, au même titre qu’un Zola, ou un Baudelaire.
Bref, je me félicite de vos travaux. Et si d’aventure de fins littéraires kundériens souhaitaient se joindre à tout ceux qui mène cette vénérable expédition, qu’ils n’hésitent pas ! Ils sont les bienvenus.
Bonjour
je découvre ce site parce je relis après 30 ans l’insoutenable… Est-ce vous Milan Kundéra qui avez fait ce site ?
Bon mais ce qui importe c’est ceci à vous dire. Parfois je m’interroge sur moi-même par exemple sur les idées que j’ai de l’amour de la fidélité du monde politique et je me dis d’où cela vient-il ? Au détour d’une relecture je trouve et je dis tiens Mais cette Sabina a la même pudeur que moi sur la façon de ne pas exprimer sa joie…. Ce qui importe ds mon verbiage c’est cela : les écrits et réflexions des autres ns transforment, ns changent ns font grandir. merci
J’aime bien cette phrase: «Je ne suis pas un écrivain de l’Est. Prague n’est pas à l’Est. C’est le centre même de l’Europe. » Exactement – comme Varsovie. J’adore Milan Kundera, mais spécialement pour les livres écrites en Czechoslovakia. Ils sont uniques, ils sont d’ici. Merci pour ce site.
Juste félicitation pour ce site dédié à Kundera, il est clair, bien rédigé et il témoigne de tout l’intérêt que l’on peut porter à l’écrivain : des livres qui bouleversent autant qu’ils nous font réfléchir…
Bonjour
Je m’appelle Haniyeh Abbasi. Je suis étudiante de la langue et littérature française en Iran. J’ai choisi La vie est ailleurs de Kundera comme le sujet de mémoire de master.
Je voudrais savoir si vous pouvez m’aider à trouver de bons essais sur l’internet à propos de cette œuvre de Kundera et spécialement sa technique Romanesque.
Comme vous savez ici en Iran on ne possède pas d’assez livres et manuels sur mon sujet.
Toutes mes remerciements,
J’ai vraiment apprécié votre site. Comme j’évoque Kundera dans un de mes articles j’ai mis un lien depuis http://marypier60.blogspot.com vers le vôtre.
Ayant beaucoup voyagé dans les pays de l’est avant et après la chute du mur, j’ai beaucoup lu Kundera. Votre travail de compilation est remarquable. Bravo!
Bonjour,
J’ai la folle idée d’obtenir une dédicace de Kundera! Je suis une étudiante en littérature francophone et Kundera est décidément l’un des auteurs à m’avoir donné envie d’aller dans ce domaine.
Savez-vous s’il est possible de lui envoyer un livre?
Bravo pour votre travail accompli, on voit là un véritable travail intéressant sur une masse d’autant plus importante.
La plaisanterie ramène au point que finalement l’homme ne peut vivre que des déceptions tout cela à cause du régime totalitaire communiste.
La vie privée n’existant plus dans ce régime, tout ce qui porte dessus est connu de hautes instances et puni de manière conséquente étant donné le régime. Ainsi, le communiste démontre ses faiblesses malgré une idéologie qui devait permettre de sortir le prolétariat de la crise.
en quoi le kitsch acoustique est il kitch, y a-t-il une réduction de la pluralité en réalité unidimensionnelle dans la musique actuelle et le tintamarre de la rue? moi j’y perçois plutôt le contraire, je comprends la notion de kitsch historique, sentimental, mais le kitsch acoustique me dépasse…
A Ishawana… Merci pour votre mot. J’avais en effet prévu de rajouter une page dédiée au Rideau ainsi qu’un petit commentaire mais n’en avais pas eu le temps jusqu’à présent. C’est chose faite.
Merci pr vos commentaires.
Un tès grand merci pour une étude aussi intéressante et bien construite-bien écrite. Une mise à jour me comblerait. Le rideau, la dernière (?) oeuvre de Kundera est très peu cité sur le web et lui consacrer un peu de votre réflexion ne ferait pas que mon seul bonheur. Et puis, peut-être, quelques lignes mises à jour très régulièrement sur son actualité, fût-elle banale…
J’ai beaucoup aimé la nouvelle « Le jeu de l’auto-stop » aussi. On a des projets d’adapter a l’ecran cette nouvelle.
Comment est-ce qu’on peut contacter M. Kundera (ou son agent) pour acquerir ses droits d’auteur sur cette nouvelle?
Merci en avance.
C’est vraiment un plaisir de lire les pages de votre site même pour quelqu’un qui ne connait pas grand chose sur la littérature et ses « savoirs ». Désolé si je ne pourrais apporter un plus, mais sachez que j’ai beaucoup appris de votre site si intéressant.
Merci
Figurez-vous! Très peu de réflexion ou d’effort d’évocation de notre part, nous suffirait largement pour entrevoir dans »L’Ignorance » beaucoup de ressemblance dans nos destins, dans notre vécu, passé ou présent, si semblable à celui d’Irena à Paris ou de Josef à Copenhague. Kundra semble vouloir nous rappeler, en tant que lecteurs, qu’on est tous, un peu comme Ulysse et que nul retour n’est pleinement possible quand l’exil s’instaure…En fait, dans L’Ignorance, l’Odyssée moderne des personnages de Kundera, la mythologie grecque et l’Histoire contemporaine semblent s’enchevêtrer harmonieusement, pour mieux déployer la profondeur tragique de l’exil dans toute sa complexité douloureuse.
Après Virgile, Dante, Goethe, Joyce, Giono et tant d’autres, les métamorphoses du mythe se perpétuent à l’infini.
Kundera s’empare ainsi d’Ulysse pour dire la nostalgie et la souffrance de l’exil contemporain. Il confronte ici le célèbre personnage d’Homère aux tourments de la modernité, lui donnant de nouveaux visages au point de faire d’Ulysse un héros tellement considérable qu’il éclipse parfois le vieil Homère lui-même. Voyageur malgré lui (les protagonistes du roman de Kundera aussi), il vit l’expérience de toutes les limites, revenant de loin pour nous rappeler qu’il est le premier à avoir fait le tour de la condition humaine.
Quelques passages du livre étaient un peu difficiles à comprendre vu que je suis en 3ème mais j’ai quand même trouvé ce livre très bien.
J’ai beaucoup aimé la nouvelle du jeu de l’auto-stop.
Aprecio mucho un sitio dedicado a un escritor tan notable. Creo que la falta de fuerza en sus ultimas novelas, da para un buen debate, Kundera lo novelaria. Posiblemente la caida del comunismo, el fin de Checoslovaquia, dejan a Kundera naufragando en La identidad. Quien es Kundera cuando los Molinos de viento se esfuman? Puede un Quijote tener la mima fuerza sin estos elementos?
Cariños a todos.
Pit Argentina Mar del Plata
Face à ce site, je me situe dans une certaine ambivalence : d’une part, le plaisir indéniable de voir l’oeuvre de Kundera abordée intelligemment sur le net (enfin!), d’autre part le sentiment qu’avec ses romans, essais et les éclairages (avalisés) de François Ricard, toute nouvelle littérature sur l’oeuvre de Kundera est superflue. Et ce sentiment se fait d’autant plus entendre quand je vois avec quelle univocité, l’auteur du site démonte, sans argumentation solide, les trois derniers romans de Milan Kundera. Je sais que c’est un lieu commun, qu’il est de bon ton de critiquer ces trois oeuvres et je sais aussi qu’il y a un courant tout aussi univoque et dépourvu de nuances pour affirmer juste le contraire. Peut-être est-ce dommage d’avoir fait ce mémoire uniquement sur la période tchèque…
J’ai justement donné un coup d’oeil sur ce site et je n’ai pas encore fini la lecture. Je suis une des traductrices de Kundera(la vie est ailleurs) et pour le moment, je fais une recherche sur l’auteur et ses oeuvres. J’aimerais bien avoir les échanges avec vous.
J’aime bien cette phrase: «Je ne suis pas un écrivain de l’Est. Prague n’est pas à l’Est. C’est le centre même de l’Europe. » Exactement – comme Varsovie. J’adore Milan Kundera, mais spécialement pour les livres écrites en Czechoslovakia. Ils sont uniques, ils sont d’ici. Merci pour ce site.
Merci pour ce site sur Milan Kundera ! et cet essai très bien écrit!
Au moment où je faisais moi aussi mon mémoire de maitrise (en 2002) sur l’oeuvre de Kundera, il était quasiment absent du web ! donc bravo, j’ai parcouru rapidement ce que tu as écris, pas trop le temps je suis au taf (bien moins interressant d’ailleurs qu’une recherche sur Kundera…) et je me remémore avec nostalgie cette année de recherche … quand je vois une phrase qui me HERISSE (dsl pour les maj. !)…
Je suis juste étonnée que toi qui a su percevoir les thèmes fondateurs de la poétique de Kundera, tu écrives : » ses derniers romans rédigés en français sont autant de déceptions et montrent d’une manière générale que le génie d’un écrivain est intimement lié à sa langue. » !
La première objection que je ferai est que tous les livres de la periode Tchèques ont été re-traduit par l’auteur et sont considérés comme écrits en langue francaise ! (c’est l’objet de l’un des essais justement, de mémoire, les Testaments Trahis (?)). Je suis quasiment certaine qu’il s’est exprimé sur la question de la langue française dans ses romans, et que c’est une langue qui lui permet de s’exprimer comme il le souhaite! Tout ca pour dire que le génie que tu accordes à Kundera, est sans conteste lié à sa connaissance de la langue française et de son habileté à jouer avec les mots !
La seconde objection que je donnerai est plus personnelle, effectivement les derniers romans de Kundera sont sensiblement différents, je les trouve de plus en plus épuré presqu’abstrait (comme Monet qui à la fin choisit l’abstraction pour livrer sa vision du monde !), pour moi, c’est comme si après une quinzaine de romans et d’essais, il n’avait plus besoin de s’expliquer, et qu’il ne ménageait plus ses lecteurs il est beaucoup moins didactique ! tous les thèmes sont présents: le questionnement sur l’identité, l’exil, le kitsch, tout est là encore et encore, variations toujours différentes sur les mêmes thèmes!
Bref, je te trouve juste un peu dur avec ses romans plus exigeant parce que plus subtile !
Quelle joie ! Enfin!!
Voici plusieurs mois, voire plusieurs années que je n’avais pas consulté un moteur de recherche pour trouver un site français sur Kundéra… Résolu à constater qu’il n’y avait rien d’inétressant sur lui… Et ce soir, par hasard et par miroacle, je me décide à jeter un coup d’oeil au cas où…
Merci pour ce site…
Milan Kunderé (avec la pmodeste connaissance littéraire que j’ai) est le plus grand. de toutles temps.
Je le vénère.
Merci pour ce site. Merci pour lui.
Juste félicitation pour ce site dédié à Kundera, il est clair, bien rédigé et il temoigne de tout l’intérêt que l’on peut porter à l’écrivain : des livres qui boulversent autant qu’ils nous font réfléchir…
pour caroline:
les gens parlent moins de la Vie est ailleurs parce que, probablement, c’est le plus initiatique et le plus complexe des romans de Kundera: on y parle d’adolescence, de poésie, de rapports maternels, de rêves loufoques. Tout y est en apparence plus banal, plus ‘gentil’, les personnages sont moins clinquants que dans l’Insoutenable, moins torturés que dans le Livre du Rire, moins frivoles que dans Risibles amours… mais à y penser, ils sont troublants par leur authenticité et leur questionnement existentiel. Bref, je vous rejoins sur le fait qu’il s’agit d’un des plus beaux romans de Kundera (même si je n’irai pas jusqu’a dire que c’est LE plus beau) et il mérite sa place dans le palmarès (place qu’il a d’ailleurs si vous regardez les sondages).
Personne ne parle de la vie est ailleurs, qui pour moi, est le meilleur….car le plus complet, le plus représentatif du talent de kundera…j’aimerais avoir des avis!
merci
caroline
Pour un auteur, le meilleur prix que peut recevoir est qu’ils les lisent, pour trouver un écho dans les lecteurs et si ceux-ci indiquent à eux j’a lu à vous, I qu’il a aimé, ce m’a aidé, ce qui un merveilleux. Je voudrais le dire, à Kundera.
J’ai decouvert beaucoup de choses intéressantes dans ce site. Je viens de l’étrager et malheureusement dans mon entourage peu de gens connaissent ou aiment M. Kundera. Moi, par contre, j’adore ses livres. Dans chaque roman ou essai on tombe sur les réflexions absolument bouleversantes qui te font changer le regard sur le monde et sur l’existence humaine. T’est plus le même après avoir attentivement lu ses œuvres. ”L’insoutenable légèreté d’être” c’est le plus beau livre que j’ai jamais lu. J’aurais bien aimée recevoir les avis d’autres lecteurs de ses romans et partager les idées avec d’autres gens passionnés de la création littéraire de M. Kundera.
« L’immortalité »… Je suis toujours surpris de voir combien certains lecteurs assidus de notre cher Kundera mettent ce roman au sommet de leur liste, alors que c’est celui que j’ai le moins apprécié (romans écrit en français compris!). « La valse aux adieu » reste mon préféré, bien que j’ai plaisir à les relire tous!! -même les essais !! (le rideau est tout aussi intéressant que les précédents d’ailleurs…)
Il me semble que les clefs de lecture dans l’immortalité sont trop évidentes, regardez le titre: on comprend de quoi ça parle (alors que pour les autres romans, autant le titre est significatif à postériori, autant à priori, c’est le questionnement!..)
Enfin, je crois qu’on est de toute manière tous d’accord pour dire qu’il faut les lire tous !!! 😉
Je suis « fan » de Kundera (kitsch?) … bien que je ne comprenne pas grand chose. La lecture lente ( j’ai des problèmes de déchiffrage et de compréhension du vocabulaire trop riche pour la française que je suis … le dico m’aide)de ses livres enrichie mes questionnements et l’humilité que j’attribue volontiers à l’être humain (nous sommes des insectes sociaux et l’intelligence et les sentiments ne sont que des outils d’adaptation pour la survie de l’espèce, comparables aux capacités de mutations d’un virus)et j’adore çà …
Il faut que je retrouve le chapitre « on a tous besoins d’être regardé » dans « l’insoutenable légèreté … » mais j’offre toujours mes bouquins préférés …
Me revient aussi fréquemment : « il faut être résolument moderne » que j’ai lu en citation dans l’immortalité » » et dans le « Rideau »
Et bien d’autres choses qui ressurgissent lors des multiples confrontations avec les situations pittoresques issues des inévitables et tellement fréquents malentendus.
Pour répondre à la question des « paradoxes terminaux », je ne suis pas une spécialiste de Kundera, du moins pas encore, mais ce qu’il faut comprendre par là c’est la tentative, depuis la fin de la première guerre mondiale, d’écrire encore du roman tel qu’il a été créé par Cervantes, après qu’il soit mort avec les contradictions apportées par la guerre, la violence etc. En résumé, l’homme doit trouver sa place dans une nouvelle société qu’un nouvel art voudrait pouvoir transcender et révolutionner, et comment dans ce cadre peut on encore écrire des romans? est ce possible et comment? comment rendre compte des contradictions de notre temps lorsqu’on écrit un roman aujourd’hui?
Bonjour, je suis étudiant et j’ai un devoir à rendre sur la forme et la structure de la nouvelle « le colloque » dans risibles amours de kundera. Quelqu’un pourrait m’orienter. Merci.
J’aimerais bien vous poser une question, c’est peut être une question stupide mais bon.J’aurais aimer savoir ce que Kundera entend par « paradoxes terminaux » dans son livre « L’art du roman »?
Merci d’avance
Kundera ou la mémoire du désir est un livre d’Eva Le grand (hélas disparue récemment), le meilleur sur l’oeuvre de Milan Kundera. Il semble être épuisé et je ne peux pas vous donner mon exemplaire. Voir ici : http://www.editions-harmattan.fr/
J’ai pris connaissance de votre site et j’avoue être agréablement surprise.
Peut etre pouvez vous m’aider je cherche à faire un cadeau à mon meilleur ami : je cherche désespérément KUNDERA OU LA MÉMOIRE DU DÉSIR mais je le trouve nulle part !
peut etre pouvez vous me conseiller ?
Merci !
Sandrine
Bonjour,
Je m’interesse plutot a la structure formelle des romans de Kundera. Ils representent tres fortement une intertextualite interne, en formant une suite, et une continuite. Sans parler des themes, variations, repetitions… Tout ca souligne vraiment une oeuvre homogene sans etre ennuyeuse. Je prefere La Valse aux adieux pour une particularite formelle et narrative, sinon plusieurs passages dans tous ses romans ne sont que trop interresants. Ce que je n’aime pas c’est La Plaisanterie, peut-etre parce qu’il a essaye d’y appliquer une technique quelconque (celle du dialogisme bakhtinien par exemple).
J’ai du mal à entendre que les livres de Milan Kundera écrits en français soient de moindre niveau, même si je considère que L’immortalité est son meilleur roman. Il s’agit dans sa période française d’un autre cycle romanesque qui va vers l’épure, la sobriété, la simplicité tout simplement. Pour une critique plus argumentée, lire :
C’est un site vraiment très intéressant, néanmoins, je dois avouer être un peu surpris de la sentence concernant la partie qu’il a écrite en français. Bref, l’immortalité m’a vraiment fait décoller et convaincus du génie de Milan Kundera, Risibles amours étant la cerise sur le bouquet…
Bonne continuation,
Est-ce vraiment son exil en France qui a nui à ses oeuvres? Je ne crois pas que ce soit une question de langue, même si je suis d’accord pour dire que son humour légendaire s’est atrophié avec son passage au français. Dans votre sondage, la majorité des fans dit préférer L’Insoutenable…, que j’ai pour ma part trouvé moins bon que la Plaisanterie, moins bon que Le Livre du rire et de l’oubli et surtout moins bon que L’Immortalité. Ce livre-charnière qui a marqué le passage du tchèque au français est peut-être responsable de ma déception à la lecture de ses romans français. Après L’Immortalité, il aurait fallu frapper très fort, trop fort peut-être. L’Immortalité demeure pour moi le sommet de Kundera, l’apothéose de son oeuvre. Cela étant dit, je serais très impressionnée par ses romans français si Kundera n’en était pas l’auteur…
bonjour, je me permets d’écrire car je suis étudiante en hypokhâgne et j’ai un devoir de lettres qui s’appuie sur une citation de Kundera qui est « Opposer au règne des dogmes et des certitudes, le règne des incertitudes, les instabilités, la dérision des vérités établies ou la remise en cause des vérités officielles, telle est la grande fonction du roman, elle-même liée à une forme qui se renouvelles en permanence. » ce devoir est à rendre pour lundi prochain (lundi 27 septembre) et je suis un peu perdue… si l’un de vous peut m’éclairer un peu, j’apprécierais vraiment ! merci d’avance
Pour ce qui consiste la fete de 1 mai, ce n’est pas juste Kundera qui l’aurait jamais cru changer de sens. Par rapport a lui-meme, en etant polonaise, je trouve son ecriture tres proche de ma facon de penser, encore plus fort maintenant lorsque je demenage en France. Mais cette facon a beaucoup de ce que les autres appellent « l’ame slave » et dans moi-meme je trouve une tragedie profonde, qui se transmet en l’humour, l’ironie et des fois en livre « mal ecris », parce que encore plus dur a exprimer dans une langue adoptee.
Yanik, en réponse à votre commentaire : dans les entretiens réalisés avec Kundera dans les années 80-90, il a toujorus refusé d’être associé à ce qu’il appelait avec dédain « les écrivains de l’exil » qui exploitent la cause historique. Bizarrement… il a fallu qu’il se mette à écrire en français avant d’accepter la réalité de l’exil et d’en parler avec les mots qui conviennent.
Quand à son écriture en français… je trouve personnellement que ses derniers livres manquent de « relief ». Le style est moins tranchant, l’écriture est nettement moins dense, bref, décevant pour un fan. je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de lire aussi une des chroniques qu’il écrivait pour le Nouvel Obs… Autant dire que vous n’avez rien râté. Bref, une succession de déceptions personnelles que j’ai préféré mettre sur le compte de la langue que sur une disparition de la flamme de l’écriture.
merci en tout cas pour votre commentaire. peut être à bientôt pour un autre échange.
Ayant moi-même rédigé un mémoire sur Kundera, je suis content de trouver des textes nouveaux sur cet auteur connu (mais mal connu). Je suis d’accord sur de nombreux points de la démonstration.
Néanmoins, affirmer que tous les romans écrits en français sont plutôt mauvais est un jugement hâtif. Il est vrai, comme le dit Nancy Huston, que le romancier a perdu beaucoup de son sens de l’humour en passant de la langue tchèque à la langue française… La Lenteur et l’Identité sont moyens, je l’accorde, mais quand il aborde une thématique beaucoup plus personnelle comme l’exil (mot qu’il employait rarement avant préférant parler – avec un peu de minauderie ? – d' »émigration ») et l’impossibilité d’un retour au pays natal dans L’Ignorance, lui qui est un vieux romancier, le roman s’avère bon, touchant, bien que un peu rapide sur la fin…
Merci en tout cas de partager ce texte…
J’ai pour habitude quand je pars à la conquête de l’oeuvre d’un écrivain de suivre l’ordre chronologique de ses écritures. Ainsi je viens de finir La Plaisanterie. De Kundera je ne conaissais que la notoriété du nom. Maintenant je sais que cette notoriété est très largement légitimisée par sa qualité d’écriture, la force d’expression de ses mots et l’univers dans lequel je me suis immergé avec grand plaisir et beaucoud d’attachement pour ceux qui le composent : Ludvik, Lucie, Helena et autres. Pour mieux le connaître j’ai tenté une recherche internet et ait découvert ce site. Félicitations ! J’y ai trouvé un complément utile, complet et agréable à ma lecture. A chacun de mes pas dans l’univers kunderéen je viendrais faire un saut par ici. Encore bravo et merci.
Andres, 20 ans de Lille.
30 avril 2004… mon site sur l’œuvre de Kundera touche à sa fin.
Demain, 1er mai. La fête du travail qui était la manifestation privilégiée de la propagande communiste dans l’ancien bloc de l’est devient le jour de l’élargissement de l’Europe. Kundera ne l’aurait jamais cru il y a une trentaine d’année
Bonjour et bravo pour votre site fort intéressant que je découvre aujourd’hui ! Dans le cadre de mes études, je réalise une analyse assez dense de l’oeuvre de Kundera – dont les prémisses sont visible ici : http://www.youscribe.com/louis_rouget/ – et je tiens à vous féliciter pour votre travail mener !
J’admire Milan Kundera et respecte les rares personnes qui se penchent sur son immense oeuvre, alors même qu’il est encore en vie ! Mais Kundera est un monde vaste, il faut nous lever tôt et travailler assidûment pour que son oeuvre soit enfin mise en avant, au même titre qu’un Zola, ou un Baudelaire.
Bref, je me félicite de vos travaux. Et si d’aventure de fins littéraires kundériens souhaitaient se joindre à tout ceux qui mène cette vénérable expédition, qu’ils n’hésitent pas ! Ils sont les bienvenus.
Bonjour
je découvre ce site parce je relis après 30 ans l’insoutenable… Est-ce vous Milan Kundéra qui avez fait ce site ?
Bon mais ce qui importe c’est ceci à vous dire. Parfois je m’interroge sur moi-même par exemple sur les idées que j’ai de l’amour de la fidélité du monde politique et je me dis d’où cela vient-il ? Au détour d’une relecture je trouve et je dis tiens Mais cette Sabina a la même pudeur que moi sur la façon de ne pas exprimer sa joie…. Ce qui importe ds mon verbiage c’est cela : les écrits et réflexions des autres ns transforment, ns changent ns font grandir. merci
J’aime bien cette phrase: «Je ne suis pas un écrivain de l’Est. Prague n’est pas à l’Est. C’est le centre même de l’Europe. » Exactement – comme Varsovie. J’adore Milan Kundera, mais spécialement pour les livres écrites en Czechoslovakia. Ils sont uniques, ils sont d’ici. Merci pour ce site.
Bonjour,
Juste félicitation pour ce site dédié à Kundera, il est clair, bien rédigé et il témoigne de tout l’intérêt que l’on peut porter à l’écrivain : des livres qui bouleversent autant qu’ils nous font réfléchir…
Bonjour
Je m’appelle Haniyeh Abbasi. Je suis étudiante de la langue et littérature française en Iran. J’ai choisi La vie est ailleurs de Kundera comme le sujet de mémoire de master.
Je voudrais savoir si vous pouvez m’aider à trouver de bons essais sur l’internet à propos de cette œuvre de Kundera et spécialement sa technique Romanesque.
Comme vous savez ici en Iran on ne possède pas d’assez livres et manuels sur mon sujet.
Toutes mes remerciements,
Haniyeh Abbasi
J’ai vraiment apprécié votre site. Comme j’évoque Kundera dans un de mes articles j’ai mis un lien depuis http://marypier60.blogspot.com vers le vôtre.
Ayant beaucoup voyagé dans les pays de l’est avant et après la chute du mur, j’ai beaucoup lu Kundera. Votre travail de compilation est remarquable. Bravo!
Bonjour,
J’ai la folle idée d’obtenir une dédicace de Kundera! Je suis une étudiante en littérature francophone et Kundera est décidément l’un des auteurs à m’avoir donné envie d’aller dans ce domaine.
Savez-vous s’il est possible de lui envoyer un livre?
Bravo pour votre travail accompli, on voit là un véritable travail intéressant sur une masse d’autant plus importante.
La plaisanterie ramène au point que finalement l’homme ne peut vivre que des déceptions tout cela à cause du régime totalitaire communiste.
La vie privée n’existant plus dans ce régime, tout ce qui porte dessus est connu de hautes instances et puni de manière conséquente étant donné le régime. Ainsi, le communiste démontre ses faiblesses malgré une idéologie qui devait permettre de sortir le prolétariat de la crise.
Bravo pour votre site.
Connaissez-vous un professeur, en France, qui serait intéressé à diriger une thèse de doctorat portant sur l’oeuvre de Kundera?
J’aimerais avoir des renseignements sur votre site pour le répertorier dans les signets de la Bnf si cela est possible
en quoi le kitsch acoustique est il kitch, y a-t-il une réduction de la pluralité en réalité unidimensionnelle dans la musique actuelle et le tintamarre de la rue? moi j’y perçois plutôt le contraire, je comprends la notion de kitsch historique, sentimental, mais le kitsch acoustique me dépasse…
A Ishawana… Merci pour votre mot. J’avais en effet prévu de rajouter une page dédiée au Rideau ainsi qu’un petit commentaire mais n’en avais pas eu le temps jusqu’à présent. C’est chose faite.
Merci pr vos commentaires.
Un tès grand merci pour une étude aussi intéressante et bien construite-bien écrite. Une mise à jour me comblerait. Le rideau, la dernière (?) oeuvre de Kundera est très peu cité sur le web et lui consacrer un peu de votre réflexion ne ferait pas que mon seul bonheur. Et puis, peut-être, quelques lignes mises à jour très régulièrement sur son actualité, fût-elle banale…
C’est un essai réellement intéressant, très agréable à consulter. Chapeau à l’auteur, merci.
J’ai beaucoup aimé la nouvelle « Le jeu de l’auto-stop » aussi. On a des projets d’adapter a l’ecran cette nouvelle.
Comment est-ce qu’on peut contacter M. Kundera (ou son agent) pour acquerir ses droits d’auteur sur cette nouvelle?
Merci en avance.
C’est vraiment un plaisir de lire les pages de votre site même pour quelqu’un qui ne connait pas grand chose sur la littérature et ses « savoirs ». Désolé si je ne pourrais apporter un plus, mais sachez que j’ai beaucoup appris de votre site si intéressant.
Merci
Figurez-vous! Très peu de réflexion ou d’effort d’évocation de notre part, nous suffirait largement pour entrevoir dans »L’Ignorance » beaucoup de ressemblance dans nos destins, dans notre vécu, passé ou présent, si semblable à celui d’Irena à Paris ou de Josef à Copenhague. Kundra semble vouloir nous rappeler, en tant que lecteurs, qu’on est tous, un peu comme Ulysse et que nul retour n’est pleinement possible quand l’exil s’instaure…En fait, dans L’Ignorance, l’Odyssée moderne des personnages de Kundera, la mythologie grecque et l’Histoire contemporaine semblent s’enchevêtrer harmonieusement, pour mieux déployer la profondeur tragique de l’exil dans toute sa complexité douloureuse.
Après Virgile, Dante, Goethe, Joyce, Giono et tant d’autres, les métamorphoses du mythe se perpétuent à l’infini.
Kundera s’empare ainsi d’Ulysse pour dire la nostalgie et la souffrance de l’exil contemporain. Il confronte ici le célèbre personnage d’Homère aux tourments de la modernité, lui donnant de nouveaux visages au point de faire d’Ulysse un héros tellement considérable qu’il éclipse parfois le vieil Homère lui-même. Voyageur malgré lui (les protagonistes du roman de Kundera aussi), il vit l’expérience de toutes les limites, revenant de loin pour nous rappeler qu’il est le premier à avoir fait le tour de la condition humaine.
Quelques passages du livre étaient un peu difficiles à comprendre vu que je suis en 3ème mais j’ai quand même trouvé ce livre très bien.
J’ai beaucoup aimé la nouvelle du jeu de l’auto-stop.
Aprecio mucho un sitio dedicado a un escritor tan notable. Creo que la falta de fuerza en sus ultimas novelas, da para un buen debate, Kundera lo novelaria. Posiblemente la caida del comunismo, el fin de Checoslovaquia, dejan a Kundera naufragando en La identidad. Quien es Kundera cuando los Molinos de viento se esfuman? Puede un Quijote tener la mima fuerza sin estos elementos?
Cariños a todos.
Pit Argentina Mar del Plata
tres bien fait et tres intelligent. je prepare des cours sur Kundera et je trouve votre site très riche de réflexion.
Je ne veux qu’être reconnaissante que son amour pour sa patrie est contagieuse… quoiqu’il puisse être passé.
Merci pour ce site
Face à ce site, je me situe dans une certaine ambivalence : d’une part, le plaisir indéniable de voir l’oeuvre de Kundera abordée intelligemment sur le net (enfin!), d’autre part le sentiment qu’avec ses romans, essais et les éclairages (avalisés) de François Ricard, toute nouvelle littérature sur l’oeuvre de Kundera est superflue. Et ce sentiment se fait d’autant plus entendre quand je vois avec quelle univocité, l’auteur du site démonte, sans argumentation solide, les trois derniers romans de Milan Kundera. Je sais que c’est un lieu commun, qu’il est de bon ton de critiquer ces trois oeuvres et je sais aussi qu’il y a un courant tout aussi univoque et dépourvu de nuances pour affirmer juste le contraire. Peut-être est-ce dommage d’avoir fait ce mémoire uniquement sur la période tchèque…
J’ai justement donné un coup d’oeil sur ce site et je n’ai pas encore fini la lecture. Je suis une des traductrices de Kundera(la vie est ailleurs) et pour le moment, je fais une recherche sur l’auteur et ses oeuvres. J’aimerais bien avoir les échanges avec vous.
Cordialement
J’aime bien cette phrase: «Je ne suis pas un écrivain de l’Est. Prague n’est pas à l’Est. C’est le centre même de l’Europe. » Exactement – comme Varsovie. J’adore Milan Kundera, mais spécialement pour les livres écrites en Czechoslovakia. Ils sont uniques, ils sont d’ici. Merci pour ce site.
Merci pour ce site sur Milan Kundera ! et cet essai très bien écrit!
Au moment où je faisais moi aussi mon mémoire de maitrise (en 2002) sur l’oeuvre de Kundera, il était quasiment absent du web ! donc bravo, j’ai parcouru rapidement ce que tu as écris, pas trop le temps je suis au taf (bien moins interressant d’ailleurs qu’une recherche sur Kundera…) et je me remémore avec nostalgie cette année de recherche … quand je vois une phrase qui me HERISSE (dsl pour les maj. !)…
Je suis juste étonnée que toi qui a su percevoir les thèmes fondateurs de la poétique de Kundera, tu écrives : » ses derniers romans rédigés en français sont autant de déceptions et montrent d’une manière générale que le génie d’un écrivain est intimement lié à sa langue. » !
La première objection que je ferai est que tous les livres de la periode Tchèques ont été re-traduit par l’auteur et sont considérés comme écrits en langue francaise ! (c’est l’objet de l’un des essais justement, de mémoire, les Testaments Trahis (?)). Je suis quasiment certaine qu’il s’est exprimé sur la question de la langue française dans ses romans, et que c’est une langue qui lui permet de s’exprimer comme il le souhaite! Tout ca pour dire que le génie que tu accordes à Kundera, est sans conteste lié à sa connaissance de la langue française et de son habileté à jouer avec les mots !
La seconde objection que je donnerai est plus personnelle, effectivement les derniers romans de Kundera sont sensiblement différents, je les trouve de plus en plus épuré presqu’abstrait (comme Monet qui à la fin choisit l’abstraction pour livrer sa vision du monde !), pour moi, c’est comme si après une quinzaine de romans et d’essais, il n’avait plus besoin de s’expliquer, et qu’il ne ménageait plus ses lecteurs il est beaucoup moins didactique ! tous les thèmes sont présents: le questionnement sur l’identité, l’exil, le kitsch, tout est là encore et encore, variations toujours différentes sur les mêmes thèmes!
Bref, je te trouve juste un peu dur avec ses romans plus exigeant parce que plus subtile !
mais merci encore pour ce site !
bye
Maggy
Quelle joie ! Enfin!!
Voici plusieurs mois, voire plusieurs années que je n’avais pas consulté un moteur de recherche pour trouver un site français sur Kundéra… Résolu à constater qu’il n’y avait rien d’inétressant sur lui… Et ce soir, par hasard et par miroacle, je me décide à jeter un coup d’oeil au cas où…
Merci pour ce site…
Milan Kunderé (avec la pmodeste connaissance littéraire que j’ai) est le plus grand. de toutles temps.
Je le vénère.
Merci pour ce site. Merci pour lui.
Bonjour,
Juste félicitation pour ce site dédié à Kundera, il est clair, bien rédigé et il temoigne de tout l’intérêt que l’on peut porter à l’écrivain : des livres qui boulversent autant qu’ils nous font réfléchir…
** bisous **
pour caroline:
les gens parlent moins de la Vie est ailleurs parce que, probablement, c’est le plus initiatique et le plus complexe des romans de Kundera: on y parle d’adolescence, de poésie, de rapports maternels, de rêves loufoques. Tout y est en apparence plus banal, plus ‘gentil’, les personnages sont moins clinquants que dans l’Insoutenable, moins torturés que dans le Livre du Rire, moins frivoles que dans Risibles amours… mais à y penser, ils sont troublants par leur authenticité et leur questionnement existentiel. Bref, je vous rejoins sur le fait qu’il s’agit d’un des plus beaux romans de Kundera (même si je n’irai pas jusqu’a dire que c’est LE plus beau) et il mérite sa place dans le palmarès (place qu’il a d’ailleurs si vous regardez les sondages).
Bonjour,
Personne ne parle de la vie est ailleurs, qui pour moi, est le meilleur….car le plus complet, le plus représentatif du talent de kundera…j’aimerais avoir des avis!
merci
caroline
Pour un auteur, le meilleur prix que peut recevoir est qu’ils les lisent, pour trouver un écho dans les lecteurs et si ceux-ci indiquent à eux j’a lu à vous, I qu’il a aimé, ce m’a aidé, ce qui un merveilleux. Je voudrais le dire, à Kundera.
J’ai decouvert beaucoup de choses intéressantes dans ce site. Je viens de l’étrager et malheureusement dans mon entourage peu de gens connaissent ou aiment M. Kundera. Moi, par contre, j’adore ses livres. Dans chaque roman ou essai on tombe sur les réflexions absolument bouleversantes qui te font changer le regard sur le monde et sur l’existence humaine. T’est plus le même après avoir attentivement lu ses œuvres. ”L’insoutenable légèreté d’être” c’est le plus beau livre que j’ai jamais lu. J’aurais bien aimée recevoir les avis d’autres lecteurs de ses romans et partager les idées avec d’autres gens passionnés de la création littéraire de M. Kundera.
« L’immortalité »… Je suis toujours surpris de voir combien certains lecteurs assidus de notre cher Kundera mettent ce roman au sommet de leur liste, alors que c’est celui que j’ai le moins apprécié (romans écrit en français compris!). « La valse aux adieu » reste mon préféré, bien que j’ai plaisir à les relire tous!! -même les essais !! (le rideau est tout aussi intéressant que les précédents d’ailleurs…)
Il me semble que les clefs de lecture dans l’immortalité sont trop évidentes, regardez le titre: on comprend de quoi ça parle (alors que pour les autres romans, autant le titre est significatif à postériori, autant à priori, c’est le questionnement!..)
Enfin, je crois qu’on est de toute manière tous d’accord pour dire qu’il faut les lire tous !!! 😉
Je suis « fan » de Kundera (kitsch?) … bien que je ne comprenne pas grand chose. La lecture lente ( j’ai des problèmes de déchiffrage et de compréhension du vocabulaire trop riche pour la française que je suis … le dico m’aide)de ses livres enrichie mes questionnements et l’humilité que j’attribue volontiers à l’être humain (nous sommes des insectes sociaux et l’intelligence et les sentiments ne sont que des outils d’adaptation pour la survie de l’espèce, comparables aux capacités de mutations d’un virus)et j’adore çà …
Il faut que je retrouve le chapitre « on a tous besoins d’être regardé » dans « l’insoutenable légèreté … » mais j’offre toujours mes bouquins préférés …
Me revient aussi fréquemment : « il faut être résolument moderne » que j’ai lu en citation dans l’immortalité » » et dans le « Rideau »
Et bien d’autres choses qui ressurgissent lors des multiples confrontations avec les situations pittoresques issues des inévitables et tellement fréquents malentendus.
Pour répondre à la question des « paradoxes terminaux », je ne suis pas une spécialiste de Kundera, du moins pas encore, mais ce qu’il faut comprendre par là c’est la tentative, depuis la fin de la première guerre mondiale, d’écrire encore du roman tel qu’il a été créé par Cervantes, après qu’il soit mort avec les contradictions apportées par la guerre, la violence etc. En résumé, l’homme doit trouver sa place dans une nouvelle société qu’un nouvel art voudrait pouvoir transcender et révolutionner, et comment dans ce cadre peut on encore écrire des romans? est ce possible et comment? comment rendre compte des contradictions de notre temps lorsqu’on écrit un roman aujourd’hui?
Bonjour, je suis étudiant et j’ai un devoir à rendre sur la forme et la structure de la nouvelle « le colloque » dans risibles amours de kundera. Quelqu’un pourrait m’orienter. Merci.
bonjour a tous.
est-ce qu’il y a un site internet ou on peut lire les nouvelles « Risibles Amours »???????????
Merci pour ce site – tres inspirant 🙂 Petra de Prague
J’aimerais bien vous poser une question, c’est peut être une question stupide mais bon.J’aurais aimer savoir ce que Kundera entend par « paradoxes terminaux » dans son livre « L’art du roman »?
Merci d’avance
Bonjour,
Kundera ou la mémoire du désir est un livre d’Eva Le grand (hélas disparue récemment), le meilleur sur l’oeuvre de Milan Kundera. Il semble être épuisé et je ne peux pas vous donner mon exemplaire. Voir ici :
http://www.editions-harmattan.fr/
Faites les librairies d’occasion…
J’ai pris connaissance de votre site et j’avoue être agréablement surprise.
Peut etre pouvez vous m’aider je cherche à faire un cadeau à mon meilleur ami : je cherche désespérément KUNDERA OU LA MÉMOIRE DU DÉSIR mais je le trouve nulle part !
peut etre pouvez vous me conseiller ?
Merci !
Sandrine
Bonjour,
Je m’interesse plutot a la structure formelle des romans de Kundera. Ils representent tres fortement une intertextualite interne, en formant une suite, et une continuite. Sans parler des themes, variations, repetitions… Tout ca souligne vraiment une oeuvre homogene sans etre ennuyeuse. Je prefere La Valse aux adieux pour une particularite formelle et narrative, sinon plusieurs passages dans tous ses romans ne sont que trop interresants. Ce que je n’aime pas c’est La Plaisanterie, peut-etre parce qu’il a essaye d’y appliquer une technique quelconque (celle du dialogisme bakhtinien par exemple).
Felicitations pour le site.
J’ai du mal à entendre que les livres de Milan Kundera écrits en français soient de moindre niveau, même si je considère que L’immortalité est son meilleur roman. Il s’agit dans sa période française d’un autre cycle romanesque qui va vers l’épure, la sobriété, la simplicité tout simplement. Pour une critique plus argumentée, lire :
membres.lycos.fr/yrol/LITTERA/KUNDERA/identite.htm
C’est un site vraiment très intéressant, néanmoins, je dois avouer être un peu surpris de la sentence concernant la partie qu’il a écrite en français. Bref, l’immortalité m’a vraiment fait décoller et convaincus du génie de Milan Kundera, Risibles amours étant la cerise sur le bouquet…
Bonne continuation,
Sébastien Fréry
Est-ce vraiment son exil en France qui a nui à ses oeuvres? Je ne crois pas que ce soit une question de langue, même si je suis d’accord pour dire que son humour légendaire s’est atrophié avec son passage au français. Dans votre sondage, la majorité des fans dit préférer L’Insoutenable…, que j’ai pour ma part trouvé moins bon que la Plaisanterie, moins bon que Le Livre du rire et de l’oubli et surtout moins bon que L’Immortalité. Ce livre-charnière qui a marqué le passage du tchèque au français est peut-être responsable de ma déception à la lecture de ses romans français. Après L’Immortalité, il aurait fallu frapper très fort, trop fort peut-être. L’Immortalité demeure pour moi le sommet de Kundera, l’apothéose de son oeuvre. Cela étant dit, je serais très impressionnée par ses romans français si Kundera n’en était pas l’auteur…
bonjour, je me permets d’écrire car je suis étudiante en hypokhâgne et j’ai un devoir de lettres qui s’appuie sur une citation de Kundera qui est « Opposer au règne des dogmes et des certitudes, le règne des incertitudes, les instabilités, la dérision des vérités établies ou la remise en cause des vérités officielles, telle est la grande fonction du roman, elle-même liée à une forme qui se renouvelles en permanence. » ce devoir est à rendre pour lundi prochain (lundi 27 septembre) et je suis un peu perdue… si l’un de vous peut m’éclairer un peu, j’apprécierais vraiment ! merci d’avance
Pour ce qui consiste la fete de 1 mai, ce n’est pas juste Kundera qui l’aurait jamais cru changer de sens. Par rapport a lui-meme, en etant polonaise, je trouve son ecriture tres proche de ma facon de penser, encore plus fort maintenant lorsque je demenage en France. Mais cette facon a beaucoup de ce que les autres appellent « l’ame slave » et dans moi-meme je trouve une tragedie profonde, qui se transmet en l’humour, l’ironie et des fois en livre « mal ecris », parce que encore plus dur a exprimer dans une langue adoptee.
Yanik, en réponse à votre commentaire : dans les entretiens réalisés avec Kundera dans les années 80-90, il a toujorus refusé d’être associé à ce qu’il appelait avec dédain « les écrivains de l’exil » qui exploitent la cause historique. Bizarrement… il a fallu qu’il se mette à écrire en français avant d’accepter la réalité de l’exil et d’en parler avec les mots qui conviennent.
Quand à son écriture en français… je trouve personnellement que ses derniers livres manquent de « relief ». Le style est moins tranchant, l’écriture est nettement moins dense, bref, décevant pour un fan. je ne sais pas si vous avez eu l’occasion de lire aussi une des chroniques qu’il écrivait pour le Nouvel Obs… Autant dire que vous n’avez rien râté. Bref, une succession de déceptions personnelles que j’ai préféré mettre sur le compte de la langue que sur une disparition de la flamme de l’écriture.
merci en tout cas pour votre commentaire. peut être à bientôt pour un autre échange.
Ayant moi-même rédigé un mémoire sur Kundera, je suis content de trouver des textes nouveaux sur cet auteur connu (mais mal connu). Je suis d’accord sur de nombreux points de la démonstration.
Néanmoins, affirmer que tous les romans écrits en français sont plutôt mauvais est un jugement hâtif. Il est vrai, comme le dit Nancy Huston, que le romancier a perdu beaucoup de son sens de l’humour en passant de la langue tchèque à la langue française… La Lenteur et l’Identité sont moyens, je l’accorde, mais quand il aborde une thématique beaucoup plus personnelle comme l’exil (mot qu’il employait rarement avant préférant parler – avec un peu de minauderie ? – d' »émigration ») et l’impossibilité d’un retour au pays natal dans L’Ignorance, lui qui est un vieux romancier, le roman s’avère bon, touchant, bien que un peu rapide sur la fin…
Merci en tout cas de partager ce texte…
J’ai pour habitude quand je pars à la conquête de l’oeuvre d’un écrivain de suivre l’ordre chronologique de ses écritures. Ainsi je viens de finir La Plaisanterie. De Kundera je ne conaissais que la notoriété du nom. Maintenant je sais que cette notoriété est très largement légitimisée par sa qualité d’écriture, la force d’expression de ses mots et l’univers dans lequel je me suis immergé avec grand plaisir et beaucoud d’attachement pour ceux qui le composent : Ludvik, Lucie, Helena et autres. Pour mieux le connaître j’ai tenté une recherche internet et ait découvert ce site. Félicitations ! J’y ai trouvé un complément utile, complet et agréable à ma lecture. A chacun de mes pas dans l’univers kunderéen je viendrais faire un saut par ici. Encore bravo et merci.
Andres, 20 ans de Lille.
30 avril 2004… mon site sur l’œuvre de Kundera touche à sa fin.
Demain, 1er mai. La fête du travail qui était la manifestation privilégiée de la propagande communiste dans l’ancien bloc de l’est devient le jour de l’élargissement de l’Europe. Kundera ne l’aurait jamais cru il y a une trentaine d’année